Sommeil : du mythe à la réalité
Mythe n°1 : le weekend, je récupère le manque de sommeil accumulé en semaine
Nous connaissons tous ces semaines épuisantes : pas couché avant minuit, le réveil qui sonne à 6h. Le corps accumule alors un manque de sommeil et notre humeur commence à être électrique… Mais bonne nouvelle : vous pouvez rattraper ce manque en une nuit le weekend !
Mais attention : il ne sert absolument à rien de faire des réserves de sommeil. Essayez donc de dormir régulièrement 8 heures par nuit et votre corps vous en remerciera. Dormir plus le weekend ne suffit pas pour récupérer totalement ses capacités.
Mythe n°2 : l’alcool aide à mieux dormir
Tout est une question de quantité. Une gorgée de bière ou de vin le soir est souvent considérée comme un bon moyen de se détendre avant d’aller dormir. Mais est-ce que cela va avoir un effet positif sur la qualité de notre sommeil ? C’est très peu probable. La consommation d’alcool peut en effet interrompre nos phases de sommeil profond au cours de la nuit. En résumé : un verre d’alcool peut aider à mieux s’endormir mais il nous empêchera de profiter d’un sommeil réparateur.
Mythe n°3 : dormir avec de la lumière ou non ne fait aucune différence
Vous vous êtes endormi sur le canapé. La télé continue de marcher et la lumière du salon est allumée. Qui n’a jamais connu ça ? Et pourtant, il est recommandé de dormir dans l’obscurité totale car la lumière perturbe notre rythme veille/sommeil. Cela est dû à la mélatonine, l’hormone du sommeil qui n’est sécrétée que dans l’obscurité.
Mais toutes les couleurs de lumière n’ont pas la même influence sur notre sommeil : la lumière orangée par exemple (couleur du coucher de soleil) n’interfère pas avec notre horloge biologique, tandis que la lumière bleue (celle des écrans) est la plus nocive.
Mythe n°4 : les heures de sommeil avant minuit comptent double
La clé d’un sommeil réparateur ne réside pas dans certaines plages d’horaires mais dans les premières phases de sommeil profond de la nuit qui peuvent très bien avoir lieu après minuit. Afin d’optimiser au mieux ces phases de sommeil profond, il est préférable de dormir au calme dans un lit, plutôt que sur le canapé avec la télévision ou la radio en arrière-fond.
Mythe n°5 : les lèves-tard peuvent se transformer en lèves-tôt
Notre horloge biologique est programmée à notre naissance. Il est bien évidemment possible d’entraîner notre corps et de l’habituer à certaines heures de réveil (pour être sûr de ne pas toujours arriver en retard au travail) mais un lève tard, restera toujours un lève tard et inversement.
Les lèves-tard sont toujours considérés comme paresseux et les lèves-tôt comme productifs. Cela est lié aux horaires de travail, mieux adaptés à une personne qui aime se lever tôt le matin. Les lèves-tard eux, ont leur phase de productivité le soir – donc généralement après le travail.
Cet article n’est qu’une ébauche d’informations. Pour le compléter, vous pouvez consulter : Récupération : un match se gagne en dormant ou consulter un spécialiste.