Belgrade 2016 : Revue d’effectifs
Le début de la compétition est très proche. Toutes les équipes sont prêtes à se battre sur le ring de la Kombank Arena de Belgrade. C’est l’heure des derniers réglages.
Petit tour d’horizon des effectifs de certaines équipes :
Notre équipe de France
Toujours la même ossature depuis quelques temps. L’équipe de France va avant tout tenter de se qualifier pour le Tournoi Qualificatif aux Jeux Olympiques. Les joueurs de Florian Bruzzo ont montré qu’ils étaient capables de rivaliser contre bien nombre de grosses écuries.
Ils ont pris de l’expérience internationale avec notamment des certains d’entre eux qui évoluent dans des grands clubs étrangers.
Même si la naturalisation italienne de Michael Bodegas va manquer à l’équipe de France nos bleus pourront compter sur le retour d’Ugo Crousillat, sur le progrès des plus jeunes par rapport à Kazan (Enzo Khasz) et sur l’expérience acquise à l’étranger de Medhi Marzouki et Rémi Saudadier.
Effectif : Rémi Garsau, Jonathan Moriame (gardiens), Rémi Saudadier, Enzo Khasz, Igor Kovacevic, Romain Blary, Thibault Simon, Ugo Crousillat, Medhi Marzouki, Emmanuel Laversanne, Petar Tomacevic, Alexandre Camarasa et Michal Izdinsky.
Rien de nouveau pour la Grèce
L’entraineur Vlachos a décidé de reprendre la même équipe qu’aux championnats du monde à Kazan. Forts de leur 3ème place en Russie (ils ont du coup décroché leur qualification pour les Jeux Olympiques de Rio), les grecs vont miser sur la continuité et sur la cohésion d’équipe. 11 joueurs évoluent chez le Champion de Grèce, l’Olympiakos. Les hommes forts et expérimentés sont Ioannis Fountoulis, Emannouil Mylonakis et Christos Afroudakis.
Effectif : Konstantinos Flegkas, Stefanos Galanopoulos (gardiens), Christos Afroudakis, Ioannis Fountoulis, Angelos Vlachopoulos, Emannouil Mylonakis, Konstantinos Mourikis, Christodoulos Kolomvos, Georgios Dervisis, Konstantinos Gennidounias, Evangelos Delakas, Kyriakos Pontikeas et Alexandros Gounas.
Une seule question se posait pour l’Espagne : Gabi Hernandez
Une seule incertitude se posait : Gabi Hernandez… L’entraineur a fait son choix et tout s’est décidé lors de la Volvo Cup. Ce sera Daniel Lopez qui prendra sa place. Malgré tout, l’équipe d’Espagne va évoluer autour du trio Guillermo Molina, Albert Espanol et Gonzalo Echenique.
Effectif : Daniel Lopez, Iñaki Aguilar (gardiens), Marc Minguell, Marc Roca, Roger Tahull, Albert Español, Balazs Sziranyi, Alberto Munarriz, Francisco Fernandez, Blai Mallarach, Gonzalo Echenique, Guillermo Molina et Gonzalo Lopez Escribano.
L’Allemagne forcément remaniée
Quelques changements sont à noter du côté germanique. La blessure de la Pointe Schlotterbeck fait beaucoup de mal à l’Allemagne. Mais Patrick Weissinger pourra compter sur les deux naturalisés pour faire face à cette absence : le Croate Mateo Cuk et le Serbe Marin Restovic. L’équipe devrait être un outsider de marque. Le premier match face à l’Italie permettra de voir la réelle valeur de cette équipe.
Effectif : Moritz Schenkel et Roger Kong (gardiens), Mateo Cuk, Maurice Jüngling, Tobias Preuss, Marin Restovic, Marko Stamm, Dennis Eidner, Julian réel, Paul Schüler, Heiko Nossek, Timo van der Bosch et Erik Bukowski.
Le retour des vétérans Roumains
Stojanovic a fait appel aux anciens Cosmin Radu et Andrei Busila pour renforcer son équipe. Le problème Roumain est la continuité. L’équipe est chaque année chamboulée et c’est une grosse faiblesse de cette équipe. Malgré tout, les Roumains pourront aussi compter sur leur buteur Mihnea Chioveanu qui commence à avoir une certaine expérience.
Effectif : Dragos Stoenescu et Marius Tic (gardiens), Cosmin Radu, Tiberiu Negrean, Mihnea Chioveanu, Mihnea Gheorghe, Alex Popoviciu, Roland Szabo, Andrei Busila, Dimitri Goanta, Alexandru Ghiban, Daniel Teohari et Nicolae Oanta.
Des Hollandais en demie teinte
Très difficile d’évaluer les Pays-Bas qui sont capables du meilleur comme du pire. Cependant, les derniers résultats sont très encourageants avec notamment une victoire sur l’Allemagne en match amical et la première place au Tournoi d’Istanbul où ils ont battu assez facilement la Géorgie, la Roumanie et la Turquie. Reste à savoir s’ils pourront créé la surprise dans leur groupe très relevé avec la Hongrie, la Slovaquie et l’Espagne. Dans cette équipe, 7 joueurs jouent à l’étranger, dont 6 en Espagne. Le plus attendu est Robin Lindhout (ancien joueur de Lille) qui a déjà inscrit 44 buts en 14 matchs avec Mataro. Il est l’actuel « Pichichi » en Espagne (meilleur buteur).
Effectif : Ruben Hoepelman et Eelco Wagenaar (gardiens), Roeland Spijker, Joep van den Bersselaar, Ruud van der Horst, Lars Gottemaker, Luuk Gielen, Jesse Koopman, Lars Reuten, Thomas Lucas, Robin Lindhout, Yoran Frauenfelder et Jorn Winkelhorst.
Une Serbie de très haut niveau
Deki Savic avait une longue liste de 18 joueurs. C’est suite à son dernier test match face à la Grèce (victoire 12-11 des Serbes) qu’il a fait son choix. Il a décidé de repartir sur la même équipe avec qui il a remporté l’or aux Championnats du monde. La Serbie fait bien évidemment figure de favori pour cette compétition qu’elle accueille chez elle.
Effectif : Gojko Pijetlovic, Branislav Mitrovic, Milos Cuk, Dusan Mandic, Duško pijetlović, Filip Filipovic, Andrija Prlainović, Živko gocić, Milan Aleksic, Stefan Mitrovic, Sava Randjelovic, Slobodan Nikic et Nikola Jaksic.
L’Italie vise le titre
Comme le disait Michael Bodegas lors de son interview (voir « interview de Michael Bodegas par
wpdworld »), l’Italie va à ces Championnats d’Europe pour jouer le titre. Leur préparation s’est soldée par une première place à la Volvo club où étaient présents la Slovaquie, l’Espagne et la Hongrie. Les Italiens veulent commencer très fort dès le premier match pour montrer à tout le monde qu’elle sera un très sérieux prétendant au titre.
Effectif : Marco Del Lungo, Stefano Tempesti (gardiens), Christian Presciutti, Fabio Baraldi, Valentino Gallo, Matteo Aicardi, Michael Bodegas, Francesco Di Fulvio, Massimo Giacoppo, Alex Giorgetti, Pietro Figlioli, Niccolò Gitto et Stefano Luongo.
La Croatie veut sa revanche
Les Croates (comme les Grecs et les Serbes) sont déjà qualifiés pour les Jeux Olympiques et se retirent déjà cette pression. Mais leur volonté est double… Il cherchent bien évidemment à gagner la compétition mais surtout à battre leur grand rival chez lui : la Serbie. Les Croates vont être revanchards par rapport à la finale lourdement perdue (11-4) aux Championnats du monde, à Kazan.
Effectifs : Josip Pavic, Marko Bijač (gardiens), Damir Burić, Andro Bušlje, Marko Macan, Luka Lončar, Boris Pavlović, Maro Jokovic, Antonio Petković, Anđelo Setka, Sandro Sukno, Luka Bukić et Ante Vukičević.
Il faut toujours compter sur le Monténégro
Historiquement, le Monténégro est tout nouveau dans le monde du water-polo, mais cette jeune équipe nationale a déjà un gros palmarès. Les Monténégrins remportent le titre continental au Championnat d’Europe en 2008, dès leur première participation. L’année suivante, ils terminent premier de la Ligue mondiale. En 2012, ils échouent en finale de l’Euro face à la Serbie. 4 ans après, nul doute qu’il faudra compter sur l’ancien Marseillais Mladan Janovic et son équipe.
Effectifs : Dejan Lazovic, Milos Scepanovic (gardiens), Drasko Brguljan, Vjekoslav Paskovic, Darko Brguljan, Aleksandar Radovic, Mladjan Janovic, Nikola Janovic, Aleksandar Ivovic, Sasa Misic, Predrag Jokic, Antonio Petrovic et Nikola Vukcevic.
La jeunesse Hongroise
Barcelone 2013 et le titre de Champion du Monde est loin… 6èmes aux derniers Championnats du Monde à Kazan, les Hongrois ont à coeur de se rattraper. Tibor Benedek a choisi, pour ces championnats d’Europe, de rajeunir son équipe et de se passer des services de certains anciens (qu’il n’exclut pas pour les Jeux Olympiques). Défaits par l’Espagne et l’Italie lors de la Volvo Cup, les Hongrois vont avoir beaucoup à faire pour se qualifier au tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques.
Effectifs : David Bisztritsanyi, Viktor Nagy (gardiens), Bence Batori, Adam Decker, Balazs Erdelyi, Miklos Gor-Nagy, Balazs Harai, Norbert Hosnyanszky, Gabor Kis, Krisztian Manhercz, Daniel Varga, Denes Varga et Marton Vamos.
Le retour des Slovaques
Les Slovaques n’avaient plus participé à une compétition internationale depuis 2008 et une 12ème place aux Championnats d’Europe. L’objectif va être de décrocher une place au tournoi de qualification aux JO de Rio. Les Slovaque vont compter sur l’ancien niçois Martin Famera pour parvenir à cet objectif.
Effectif : Lukas Kozmer, Martin Famera, Juraj Zatovic, Jozef Hrosik, Lukas Duric, Samuel Balaz, Lukas Seman, Maros Tkac, Tomas Bielik, Kristian Polovic, Martin Kolarik, Tomas Bruder et Michal Gogola.
Grande première pour Malte
L’équipe de Malte participe à son premier championnat d’Europe. La lourde tache de bien figurer repose sur les épaule d’Aurélien Cousin, ancien joueur de Nice et Marseille notamment et ancien membre de l’équipe de France A.
Effectifs : Alan Borg Cole, Niki Lanzon, Jérôme Gabarretta, Nicholas Bugelli, Mark Meli, Matthew Zammit, Stevie Camilleri, la Jordanie Camilleri, John Brownrigg, Aurélien Cousin, Ben Plumpton, Dino Zammit et Nicky Grixti.
La Géorgie avec un peu plus d’expérience
La Géorgie participe à son second Championnat d’Europe. Il faut dire que, comme le Monténégro, le pays est assez récent mais avec une grande culture politique russe. Lors de sa première participation, en 2014 à Budapest, elle avait fini à la 11ème place.
Effectifs : Nikoloz Shubladze, Beka Kavtaradze, Damir Crepulia, Marko Elez, Andria Bitadze, Marko Jelaca, Giorgi Khvedeliani, Mixeil Baghaturia, Zurab Rurua, Konstantine Gegelashvili, Khvitcha Jakhaia, Revaz Imnaishvili et Ivan Struichi.
En attente de la Russie
Cette grande nation du Water-polo va chercher à redorer son blazon. La dernière médaille ramenée par l’équipe nationale date de 2004 et une médaille de Bronze à Athènes.
A l’heure où nous écrivons l’article, la Russie n’a toujours pas fourni ses effectifs.
Idem pour la Turquie
C’est la 5ème fois que l’équipe nationale turque participe à des Championnats d’Europe. Son meilleur classement est une 10ème place en 2010. La plupart de l’équipe turque évolue à Galatasaray.
A l’heure où nous écrivons l’article, la Russie n’a toujours pas fourni ses effectifs.