Impossible n’est pas grec
Vainqueur de la Hongrie pour la seconde fois dans ces JO, la Grèce jouera la première finale olympique de son histoire. Les Hellènes affronteront les champions olympiques en titre, la Serbie.
Les armes de la Grèce
Une chose est sûre Theodoros Vlachos et ses joueurs auront quoiqu’il arrive marqué ces Jeux Olympiques. Pourtant, il y a quelques mois, la qualification s’était jouée lors d’une séance de tirs aux buts face à la France, mais depuis, ils ont montré un tout autre visage en décrochant notamment une troisième place lors de la Super finale de la World League. Plus récemment, depuis le début de ces JO, ils ont réalisé un sans faute en remportant six victoires et fait un match nul en sept matchs.
Bien qu’ils aient deux des plus grands marqueurs au monde au poste 2 (Konstantinos Genidounias) et au poste 4 (Ioannis Fountoulis), c’est peut être l’excellente défense qui a mené les grecs en finale. Avec 10 buts encaissés sur les deux derniers matchs (4 contre le Monténégro et 6 face à la Hongrie) c’est tout simplement la meilleure défense de cette phase à élimination directe.
La Serbie, comme un air de déjà vue
Prlainovic, Mandic, Filipovic… voici tant de noms qui font rêver le water-polo mondial. Inutile de dire que la Serbie est, sur le papier, le grand favori de cette finale. Bien évidemment, le bilan actuel est moins bon que celui de la Grèce mais reste tout de même bon avec cinq victoires en sept matchs et surtout une revanche prise face à l’Espagne en demi-finale.
Comme en 2016, la Serbie a connu beaucoup de difficultés lors de la phase de poule, et a finalement réussi à se hisser en finale. A Rio, l’équipe était montée en puissance et avait finalement été sacrée championne olympique. Une histoire qui pourrait bien se répéter à Tokyo !
Crédit photo – Derencsényi István/MVLSZ