Interview de Lorène Derenty, vainqueur de la Super Coupe d’Espagne avec Mataro
Interview de Lorène Derenty
gardienne de Mataro et de l’équipe de France
Lorène Derenty a quitté Bordeaux à l’intersaison pour rejoindre le CN Mataro. Le week-end dernier, elle a remporté un premier titre avec son nouveau club en battant Sabadell en finale de la super Coupe d’Espagne.
Voici les buts du match
Nous avons contacté l’internationale française pour qu’elle nous parle de ce nouveau défi avec sa nouvelle équipe.
France Water-Polo : Avant toutes chose, félicitations pour ton titre. Qu’as-tu ressenti ?
Lorène Derenty : Un grand soulagement suivi d’une immense joie, nous sommes revenues de loin dans ce match en y croyant jusqu’au bout.
FWP : Cette victoire laisse espérer une belle saison. Quels sont les objectifs du club ?
LD : Nous avons rempli le premier objectif qui était de gagner la Super coupe d’Espagne, maintenant nous nous concentrons sur le championnat que nous voulons aussi gagner. La coupe d’Europe est un autre objectif dans notre parcours, avec au minima un final four de la Champion’s League.
FWP : Comment s’est établi le contact avec Mataro et qu’est ce qui t’a motivé à partir ?
LD : L’entraîneur m’a contacté à la fin du mois de juillet en me présentant le projet et l’équipe. J’ai adhéré à ce nouveau challenge, un saut dans l’inconnu.
FWP : Après Audrey Daulé et Léa Bachelier, tu es la troisième française à signer à Mataro en deux ans. Les françaises semblent avoir la cote. Est-ce que d’autres joueuses sont dans les petits papiers du club ?
LD : Je pense que l’entraîneur est satisfaite de l’équipe construite cette année avec 90% de joueuses espagnoles évoluant pour moitié en équipe nationale.
FWP : Tu n’es là que depuis un mois, mais on imagine que tu as déjà un avis sur la question. Poloistiquement parlant, qu’est ce qui te change le plus par rapport rapport à Bordeaux et à la France en général ?
LD : Le grand changement, outre la piscine extérieure et le soleil, c’est le fait de jouer beaucoup plus souvent qu’en France avec une toute autre intensité. Que ce soit en amical ou en match officiel, nous jouons au minimum trois fois par semaine, ce qui est compliqué en France avec l’isolement des clubs féminins français.
FWP : Venons en à l’équipe de France. Quelles sont vos chances de vous qualifier pour Tokyo l’été prochain ?
LD : Nos chances de qualification sont minces au regard des résultats obtenus ces dernières années, mais l’élargissement du nombre d’équipes participantes à cette compétition et la progression que nous avons pu avoir tout au long de cette olympiade me donnent la certitude que nous pourrons nous qualifier.
FWP : Comme tu le sais, nous avons tendance à terminer nos interviews par la question «vachement con». Championne d’Europe avec Mataro ou qualification pour les J.O. avec l’équipe de France ?
LD : Championne d’Europe avec Mataro ET qualification pour les J.O. avec l’équipe de France.