Une finale 100% latine
C’est une grande première depuis 25 ans, on aura une finale 100% latine chez les hommes. La dernière remonte à 1994 et elle opposait déjà l’Italie à l’Espagne. Le Settebello s’était d’ailleurs largement imposé 5-10.
L’Espagne monte en puissance
Durant les phases de poule, les Espagnols ont assuré l’essentiel en se qualifiant pour le tour suivant. Une seule défaite face à la Hongrie (13-11), en trois matchs, et les voilà qui retrouvaient le Japon en huitièmes de finale.
C’était un match piège car les Nippons avaient fait très bonne impression lors du premier tour avec une courte défaite face à l’Italie (7-9) et un match nul contre l’Allemagne (9-9). Mais les espagnols ont alors commencé à monter en puissance et se sont assez facilement imposés 15-7.
Les Rouges et Jaunes ne s’arrêtent pas là et enchaînent ensuite deux prestations de très haut niveau face à la Serbie en quart de finale (victoire 9-12) puis la Croatie, le grand favori, en demi-finale (6-5), et se hissent ainsi en finale. La dernière disputée était en 2009 face à la Serbie (perdue 14-13 après une longue séance de tirs aux buts). Les Espagnols sont déjà déterminé à remporter un 3ème sacre mondial après ceux de 1998 et 2001.
Un sans faute pour l’Italie
L’Italie est la seule équipe encore invaincue dans cette compétition. Pourtant, son parcours n’a pas été des plus simple. Mise à part la large victoire contre le Brésil en match d’ouverture (5-14), le Settebello n’a jamais gagné de plus de deux buts.
Lors des matchs de poule, les italiens auront bataillé dur pour venir à bout du Japon (7-9) puis de l’Allemagne (8-9).
Premiers de leur poule, ils étaient donc directement qualifiés pour les quarts de finale et allaient rencontrer la Grèce. Là encore les choses n’ont pas été simple puisqu’ils se sont imposés d’un tout petit but (7-6).
Enfin, et c’est sûrement le match de référence, ils se sont imposés, en demi-finale, face à la Hongrie au terme d’une rencontre où ils auront mené durant les trois quart du temps.
A une marche du titre, la bande du franco-italien, Michael Bodegas, sera déterminée à ne rien lâcher.
Une rencontre particulière pour Gonzalo Echenique
Né en Argentine, Gonzalo Echenique a joué pour l’équipe nationale espagnole pendant 3 ans (de 2014 à 2017). En 2017, il prend la nationalité italienne et rejoint le Setebello. Cette finale aura donc une saveur particulière pour lui puisqu’il sera opposé à son ancienne nation et ses anciens coéquipiers.
Crédit photo en tête d’article – Facebook FINA