Les sports hors piscines bénéfiques pour le water-polo
S’entraîner pour le water-polo, un des sports les plus exigeants au monde
Le water-polo est l’un des sports les plus exigeants notamment au niveau physique. C’est pourquoi l’entraînement et la préparation physique du poloïste est rude, ce dernier cherchant toujours la progression ainsi que la perfection dans l’eau. Outre la natation, évidente, il existe d’autres disciplines sportives permettant d’obtenir des facteurs d’amélioration sur de multiples points. Ainsi, afin d’acquérir souplesse et force, deux qualités majeures d’un joueur de water-polo, tester les sports qui vont suivre.
Se préparer avec un sport intense à la mode : le CrossFit
Vous n’avez jamais entendu parler de ce sport importé directement des USA ? Quand on pratique le CrossFit, on doit soulever, jeter, monter, sauter ou encore courir ! Bref, une multitude de compétences autant diversifiées soient-elles sont nécessaires. Afin de vous préparer au water-polo via ce sport, débutez par des séances où les objectifs sont faciles. Les trois principales finalités seront d’optimiser votre mental, de hausser vos capacités cardio-vasculaires, mais également de vous rendre plus costaux dans l’eau. Tout un programme !
Pa rapport à la musculation basique, ce sport vise et cible les mouvements polyarticulaires. Les séances proposées ne demeurent jamais répétitives grâce notamment à un travail de fond au niveau musculaire ainsi qu’un au niveau de l’aérobie. Nous vous conseillons d’individualiser au maximum les séances afin de bien voir votre progression et vos axes d’amélioration. Optez pour deux entraînements chaque semaine, ce qui offre une récupération optimale. Pour accompagner le CrossFit, les séances de musculation et de stretching sont parfaites. N’hésitez pas à collaborer avec un préparateur physique. Voici trois axes à exploiter afin que ce sport vous soit bénéfique dans la pratique du water-polo :
- Acquérir la technique au niveau des mouvements de gymnastique ainsi que d’haltérophilie.
- L’optimisation musculaire où le but est de hausser sa force maximale. Évidemment, il ne faut pas oublier la récupération.
- Le cardio avec une grande palette d’exercices à pratiquer. La finalité est d’enchaîner le tout avec peu de temps de récupération.
Comment se servir du CrossFit dans la préparation physique ?
Le CrossFit permettra aux sportifs de rompre avec la routine de l’entraînement. Parallèlement à cela, il offre également une optimisation de la récupération ainsi qu’une hausse des volumes d’entraînements. La principale faiblesse de la discipline est sans aucun doute son image dégradée par rapport au fort danger de blessures qu’elle engendre. Effectivement, l’usage de mauvaises techniques et d’un temps imparti peut optimiser le risque de blessures. Le concept même de la discipline se basant sur l’utilisation de poids en lien avec des mouvements balistiques peut traumatiser le corps. Pour éviter cela, rien de plus simple : stretching, collaboration avec le kiné ou encore exécution technique.
Les sports basiques où le cardio est primordial
S’il est possible d’effectuer le sport que vous désirez en complément du water-polo, voici un listing de pratiques adaptées afin d’optimiser le mieux possible vos performances :
- Le cyclisme : ce sport est idéal puisqu’il se mêle parfaitement avec la natation. En effet, c’est une pratique non violente pour vos articulations. Ce sport offre aussi la possibilité d’effectuer un travail profond sur la respiration, mais également sur votre endurance. En outre, il complète idéalement la natation, car il s’attarde essentiellement sur le bas du corps. D’ailleurs, n’hésitez pas parallèlement à votre entraînement, à parier sur des sports comme le cyclisme.
- La course à pied : plus violente que le cyclisme pour les articulations, cette pratique est cependant intéressante sur de multiples points tels que le renforcement de la ceinture abdominale ou encore la respiration. Effectivement, la natation sollicite énormément cette partie afin de conserver le corps parfaitement droit et glisser plus aisément dans l’eau. Vu qu’on a abordé la natation, le cyclisme et la course à pied … Pourquoi ne pas tenter le triathlon également ?
- La musculation : à faire chez soi, dans un club de sport ou encore en bord de bassin. Pour un poloïste, l’idéal est d’effectuer un travail par rapport au dos, aux épaules ainsi qu’aux muscles des bras. Après quelques séances effectuées, vous verrez immédiatement les effets positifs. En effet, vous « tirez » plus d’eau via les bras, la qualité de vos appuis sera optimisée et vous aurez plus de puissance.
- En comparaison à tous les sports citer ci-dessus, il faut savoir que la natation est le sport additionnel par excellence. Effectivement, cette pratique favorise le relâchement ainsi que la récupération musculaire, permet un assouplissement des articulations et aide à supprimer les acides lactiques du corps humain.
Le MMA, et les sports de combat en général
La force est un aspect essentiel lors de la pratique du water-polo, surtout pour le poste de pointe ou quand un joueur tire au but. En effet, la puissance d’un jet est caractérisée principalement par deux données : la vitesse donnée à la balle ainsi que la force. Ainsi, pourquoi ne pas s’inspirer de Conor McGregor avec le MMA CrossFit, voire d’autres sports de combat comme la boxe ou la lutte ?
Si vous n’avez jamais entendu parler de ce nom, sachez que ce dernier est un champion de MMA (arts martiaux mixtes). Il est le combattant le plus réputé de son sport et fait même parti des 100 individus les plus influents du monde en 2017 selon l’incontournable classement Forbes. Également nommée free fight, sa discipline est un sport mixant techniques au corps ainsi que pugilat. Les principales forces de cet athlète sont sa vitesse de bras ainsi que sa force de frappe. Et c’est bel et bien sur ces deux points que le MMA pourra vous permettre de vous développer pour le water-polo.
Outre le MMA et les salles de musculation, Conor McGregor pratiquement également une multitude d’autres sports tels que la capoeira, le yoga, la boxe, le jiu-jitsu ou encore le taekwondo. Il a déclaré que la variété était la meilleure chose. Sachez que la force, notamment dans les sports aquatiques, s’optimise via un long enchaînement de petits efforts au lieu d’efforts bruts. Ainsi, pourquoi ne pas pratiquer des sports de combat pour le water-polo ?
Du yoga pour une totale harmonie
Outre le CrossFit, le MMA et les sports de combat, le yoga pourra également vous être bénéfique. En effet, la souplesse offre au joueur de water-polo la possibilité de se démarquer de ses adversaires afin d’obtenir des angles de tir et par conséquent marquer. Cet aspect-là est primordial, surtout quand on fait face à des défenses regroupées et rugueuses. Venu tout droit d’Orient au commencement au XXe siècle, le yoga est un mix d’exercices, de valeurs et de méditation. Le but du yoga est d’acquérir une harmonie spirituelle, psychique et physique. Effectivement, les exercices physiques offrent la possibilité, qui s’apparente plus à des étirements ont pour finalité d’optimiser la souplesse. Ainsi, il ne vous reste plus qu’à choisir le genre de yoga qui vous correspond, car oui, il existe divers types de yoga comme le hatha yoga, le ashtanga yoga ou encore le power yoga.
Le point commun majeur entre le water-polo et le yoga est la recherche de l’harmonie. C’est pourquoi si vous désirez devenir un meilleur joueur, méditez !
Au fait, pourquoi pratiquer un sport complémentaire quand on fait du water-polo ?
Effectuer un sport additionnel dévoile de nets avantages pour les joueurs recherchant la performance. Effectivement, faire un sport en plus du water-polo et par conséquent de la natation, donne la possibilité d’effectuer un travail précis par rapport au haut du corps notamment. Évidemment, il est également conseillé de faire un travail sur le bas du corps afin d’obtenir le meilleur équilibre possible. Effectuer un sport complémentaire est également une excellente façon de reposer certains muscles du corps notamment lors de lésions. Si vous êtes atteints d’une tendinite à l’épaule, faire du cyclisme permet de travailler les deux aspects que sont votre capacité respiratoire ainsi que votre endurance. Ainsi, n’hésitez pas à pratiquer d’autres sports afin de rompre avec la routine des entraînements classiques.
Et enfin, les assouplissements comme un sport à part entière
Enfin, terminons par le travail d’assouplissement. Ce dernier doit être vu comme un sport à part entière. Ainsi, il faut le planifier et l’insérer dans le programme d’entraînement. C’est quand on est en « posture passive », que cela va permettre l’optimisation de la souplesse. Voici comment organiser ses séances :
- Ils doivent être effectués de manière régulière. En effet, la progression est lente et parallèlement, les régressions sont rapides. Ainsi, la pratique doit être soutenue.
- Se servir des assouplissements quand la raideur musculaire est à son maximum. Cet instant précis est présent une vingtaine de minutes après que la séance d’entraînement se soit terminée. Ne vous échauffez pas avant d’effectuer une séance d’assouplissements.
- L’articulation doit être dans la meilleure position possible : en effet, elle correspond à une tension suffisante afin que les tissus aient la possibilité de réagir. Elle n’est pas la même en fonction du joueur selon son degré d’intensité d’entraînement.
- Il faut garder la position d’une trentaine de secondes à une minute environ. Sachez que l’efficacité d’un assouplissement est caractérisée par divers facteurs comme la durée de la force appliquée ainsi que l’intensité. Ainsi, afin d’obtenir un gain significatif, il est conseillé de se servir de phases de travail aux alentours d’une minute pour gagner en amplitude articulaire. Quand vous ferez cela, votre seuil de douleur sera repoussé.
- Et enfin, la position maximale doit être atteinte progressivement. Effectivement, vous devez y aller petit à petit pour restreindre le risque de raideurs.