Equipe de France : Stage à Abbeville (26 Décembre au 5 Janvier)

L’équipe de France est, depuis mardi, à Abbeville pour un stage de préparation. Elle y sera jusqu’au 5 Janvier prochain. Par rapport à l’INSEP, des joueurs plus expérimentés ont réintégré le groupe ainsi que les jeunes Marseillais qui étaient en préparation des quarts de Finale retour de l’Eurocup.

Retrouvez la liste des joueurs sélectionné en cliquant ici.

L’équipe de France qui travaille la Tactique

Comme nous l’expliquait l’entraineur adjoint Yann Clay, « le but de ce stage est de préparer le premier rendez vous international de cette équipe, c’est à dire l’Europa Cup qui aura lieu du 15 au 18 février, en Hongrie, mais aussi les matchs de qualification pour les championnats d’Europe à Barcelone, contre la Suisse les 24 février et 3 mars » (voir l’article « Championnats d’Europe 2018 : double confrontation France – Suisse pour deux places aux Championnats d’Europe« ).

« Le stage se déroule très bien, les joueurs travaillent dans une bonne atmosphère et ils sont vraiment concernés par le projet de Nenad Vukanic » a-t-il ajouté. « Le logement et la restauration sont à 5 minutes à pied de la piscine et le complexe sportif d Abbeville (musculation et piscine) est à notre disposition. Ce sont des conditions idéales pour travailler avec l’équipe. »

« Notre journée type est composée de 1h30 en salle de musculation, 2h30 de travail dans l’eau le matin et 2h30 dans l’eau le soir.
Le matin l’orientation du travail se fait sur la partie technique individuelle : passes, shoots, glissées, bloc…
Les pointes sont sur des ateliers spécifiques : prise de position, finition, contrôle du défenseur .
Les gardiens sont en travail spécifique avec Julien Aspar (musculation, technique) avant de passer sur les exercices de shoots.
Le soir l’orientation du travail se fait sur la partie collective avec les contre-attaques / replis défensifs, zone+/zone-, attaque et défense placée.
Nous allons aussi nous opposer lors de notre dernier jour de stage contre l’équipe de Noisy le sec sur 2 matchs de 6-7 périodes« .

 

Du spécifique pour les gardiens

Ugo Fontani (à gauche) et Clément Dubois (à droite) en travail hors de l’eau

Julien Aspar, ancien gardien de Marseille et du Pays d’Aix notamment, a lui aussi fait ses débuts dans le staff tricolore lors du stage à l’INSEP. « Le nouveau staff, avec notamment l’arrivée de Nenad à la tête de l’équipe de France avec une expérience incroyable sur le water-polo mondial, m’a demandé d’optimiser la performance des gardiens de but comme cela peut se faire d’autres sports. C’est une petite révolution en équipe nationale car je ne sais pas si ce poste avait été pourvu auparavant. Je crois que les gardiens de but pratiquent un sport quasiment différent des joueurs de champ et le staff de l’équipe de France souhaitait quelqu’un qui puisse s’en occuper pleinement. »

Plusieurs axes de travail sont étudiés :

  • Tenter de gagner du temps dans le déplacement du gardien de but dans la course contre la vitesse du ballon tout en restant le plus équilibré que possible et prêt pour le saut.
  • Travailler les postures à privilégier en fonction de la situation et des informations que le gardien doit traiter.
  • Améliorer les interactions importantes à avoir avec les joueurs pour augmenter l’efficacité de la défense.
Pour trouver des axes de réflexion le staff de l’équipe de France a décidé de proposer au gardien des axes de travail basés sur l’optimisation de leur technique posturale, l’efficience de leur déplacement et la préparation physique à sec.
« Tout au long de la semaine nous travaillons sur des exercices spécifiques à sec et dans l’eau pour optimiser le potentiel de chaque gardien présent sur le stage avec des sensibilités, des techniques, des expériences différentes. L’appui vidéo nous permet de beaucoup échanger sur les différentes situations auxquelles ils doivent faire face.
Je crois que le travail réalisé ici et tous ensemble n’est pas le quotidien que les garçons peuvent avoir dans leur club.
À mon sens c’est une très bonne chose pour eux qu’ils puissent être suivi de prêt sur des périodes importantes de leur préparation.
Je tiens à féliciter le travail sérieux bien que difficile que les gardiens peuvent accomplir sur ce stage » nous disait Julien Aspar.
Cette volonté de travail spécifique pour les gardiens ne semble pas déplaire à ces dernier qui ont l’air de beaucoup apprendre.
« On passe beaucoup de temps dans l’eau. On fait quasiment que du spécifique pour essayer de gagner du temps sur les déplacements ainsi que pour éviter de montrer des informations aux joueurs. C’est bénéfique car c’est tiré de tout ce qu’on peut faire durant un match de Water-polo. Même les séances de musculation sont différentes de celles des joueurs car on travaille fort sur les jambes afin d’ensuite exploser sur un court laps de temps, et cela dure en général le même temps qu’une défense en match » nous confiait le gardien Tourquennois Clément Dubois.

Photo : Rémi Garsau, gardien de l’Équipe de France

Le travail et l’ambiance au beau fixe

« Tout se passe très bien » nous affirmait Rémi Garsau. « On travaille beaucoup, entre 5h30 et 6h par jour, plus la musculation. Le coach voit un peu tout en revue, surtout les aspect technique et tactique. Il essaie de mettre en place un projet de jeu et surtout sa philosophie de jeu et de pensée pour les plus jeunes« .

La construction de cette nouvelle équipe de France progresse de jour en jour et l’ambiance semble être au beau fixe ajoutait le gardien de l’Équipé de France : « Il n’y a pas encore de réelle transition. Cela se fera quand il y aura les premières compétitions, quand il y aura la pression des tournois et des résultats. Ce sera surement plus compliqué car l’équipe manque encore d’expérience. En tout cas, pour le moment, il n’y a pas de pression, il y plutôt bonne ambiance. On travaille ensemble et on essaie d’intégrer ces jeunes en Equipe de France« .

Le jeune Thomas Vernoux confirme lui aussi les dires de Rémi Garsau : « Le stage se passe bien. Les entrainements sont durs mais tout le monde est à fond« .

Actualités 1 janvier 2018